Pour faire le point sur plusieurs décennies de politique migratoire dans le Calaisis, nous avons pu interroger Maël Galisson qui nous a fait le plaisir de répondre à nos questions. Il a participé à l’ouvrage La Jungle de Calais : Les Migrants, La Frontière et Le Camp. (Agier, Michel, et al. Paris, Puf, 2018.), dont il a écrit le chapitre 1 : Chronique d’une errance. Région calaisienne, 1986-2016.


🆘 Maël Galisson : un militant associatif pour la défense des droits des exilés.

Pour commencer notre entretien, j’ai demandé à G. Malisson quel était son parcours.


🖊 Pourquoi avoir participé à la rédaction d’un livre sur la « jungle de Calais » ?

En 2018, Maël Galisson a participé à l’ouvrage La Jungle de Calais : Les Migrants, La Frontière et Le Camp. Qu’est-ce qu’il l’a poussé à collaborer à ce projet ?


⏲ La question de l’accueil des populations exilées : un problème vieux de 30 ans.

Dans son livre, j’ai été surpris de voir que Maël Galisson faisait remonter les premiers problèmes migratoires dans la Calaisis à la fin des années 80. Explications.


🌀 Une période décisive dans le changement des politiques en matière d’accueil : le « moment Sangatte ».

Au tournant des années 2000, le gouvernement français consent à des aménagements pour accueillir les populations exilées. Cet épisode sera de courte durée et à son issue, la politique d’accueil de la France se trouvera radicalement changée.


🚓 Depuis 2002, une politique de « harcèlement et de dissuasion ».

Dans son texte, Maël Galisson parle de la mise en place d’une politique de harcèlement et de dissuasion à l’égard des migrants au moment de la fermeture du centre de Sangatte. J’ai voulu comprendre de quoi il était question.


🕳 Le cercle infernal dans lequel les réfugiés se trouvent pris au piège.

En France, il existe des lois pour que personne ne se trouve, sans solution, dans la rue. Mais comme l’explique notre invité, l’Etat français ne les respecte pas et place les exilés dans des situations sans issue.


🤯 Le refus d’accueillir : une politique inefficace et coûteuse.

Quand j’ai demandé à notre invité comment il voyait l’avenir des populations exilées à Calais, il m’a confié son espoir de changement, mais aussi l’entêtement des gouvernement successifs depuis les années 2000 à mener une politique qui ne marche pas.


🥵 La prise en compte de la question migratoire : un enjeu central.

Pour finir, j’ai demandé à Maël Galisson quels étaient ses combats, à présent qu’il s’est retiré de l’action directe à Calais. Il m’a confié qu’il reste très investi dans le soutien aux populations exilées, surtout à l’heure où le réchauffement climatique risque de rendre la question encore plus pressante.

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2 comments on “Calais & les exilés, 30 ans d’errances : entretien avec Maël Galisson