Pour comprendre la situation des exilés au jour le jour dans la région de Calais, il nous fallait un témoin proche du terrain. Louis Witter est photojournaliste et s’est installé à Calais il y a quelques mois pour être au plus près du quotidien des populations exilées. Il collabore à la revue ASH (Actualités Sociales Hebdomadaires) pour laquelle il couvre les questions d’accueil, de soin et de conditions de vie de ces populations.


👤 Qui êtes-vous Louis Witter ?

Pour démarrer, on a demandé à notre invité de se présenter rapidement.


🤨 Pourquoi avoir choisi de couvrir ce sujet ?

On a voulu savoir comment Louis Witter a eu l’idée et l’envie de traiter du sujet des populations exilées dans la région de Calais. Explications.


🚓 Une stratégie de harcèlement et de dissuasion

Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Maël Galisson parle de la mise en place d’une stratégie de harcèlement et de dissuasion à l’égard des populations exilées. Est-ce effectivement ce que notre invité constate sur le terrain ?


👁‍🗨 Des signes d’amélioration de la situation ?

Depuis le démantèlement de la Jungle de Calais, est-ce qu’on peut observer des signes d’amélioration dans la manière dont les populations sont accueillies sur le territoire français ?


🧏‍♂️ Un silence médiatique sur la question, non ?

Chaque jour ou presque, il se déroule des drames dans la région de Calais, pourtant aux infos on en parle pas tant que ça : pourquoi ?


🐓 La France, pays des droits de l’Homme, vraiment ?

On est un peu choqués Elise et moi par ce que nous raconte Louis Witter. On s’est demandés si ce n’était pas un peu paradoxal de faire des leçons d’humanisme au monde entier, et de se comporter de manière si peu humaine avec les populations exilées.


📸 Etre photojournaliste : un atout ?

En travaillant notre sujet, on a vu que Louis Witter écrivait des articles tout en publiant également des photographies. Manier le texte et l’image : c’est un avantage ?

🌍 Et si ce qui se passe à Calais nous concernait tous ?

Après avoir couvert des sujets dans différents pays du monde, Louis Witter a décidé de regarder en face ce qui se passe dans son propre pays. Il insiste sur le fait que le problème qui se pose à Calais n’est pas que local. Cela pose la question plus générale de savoir comment on traite d’autres humains dans notre pays.

📰 Louis Witter : journaliste révolté ?

A la lecture des sujets traités par Louis Witter, on s’est aperçus qu’il y avait une réelle proximité du journaliste avec les populations exilées. On s’attend souvent à une forme de neutralité des journalistes, voire de froideur des faits, mais notre invité ne serait-il pas animé par un sentiment de révolte aussi ?

⛑ Le travail des associations

Dans ses reportages, notre invité traite souvent du travail des associations sur le terrain. Nous avons voulu en savoir plus.

🙈 Un phénomène d’invisibilisation des populations exilées

En lisant les articles et en écoutant les interventions de Louis Witter, il revient souvent l’idée d’invisibilisation des populations exilées. Comme on a pas très bien compris de quoi il s’agit, on lui a posé la question.

🚨 Couvrir Calais au quotidien : une plongée dans l’urgence

Ce qui nous a frappé c’est que ça a l’air vraiment éprouvant et difficile psychologiquement de documenter la questions des exilés dans la région. Louis Witter nous le confirme.

🤥 Calais : la honte ?

Pour conclure, on a voulu avoir un ressenti un peu plus personnel de notre invité sur cette question des exilés en France. Réponse en toute franchise.


Crédit photo : Louis Witter, Autoportrait

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